Chaque année, de nombreuses entreprises accueillent des centaines d’étudiants en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Certaines organisent même des opérations ambitieuses pour encourager les alternants à rejoindre leurs rangs. Pourquoi ces profils intéressent-ils les entreprises ? Décryptage d’une tendance qui ne s’essouffle pas.
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UNE LOGIQUE DE PRÉ-RECRUTEMENT
Pour les entreprises, le fait de recourir à l’alternance répond à un double objectif : d’une part, ces recrutements permettent d’agir en tant qu’acteur au niveau local contribuant à l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. D’autre part, ils lui permettent de disposer d’un vivier de futurs diplômés formés à sa culture, à ses métiers et à ses pratiques, rapidement opérationnels et en phase avec les besoins réels de son activité. En outre, l’alternance permet à l’entreprise se rajeunir son effectif, de diversifier ses profils et de renouveler les compétences de son capital immatériel.
DES FORMATIONS ADAPTÉES AUX BESOINS SPÉCIFIQUES DES ENTREPRISES
Spécialement conçues pour répondre aux besoins du marché de travail, les formations en alternance proposent des enseignements centrés sur la pratique et adaptés à des postes bien précis, notamment dans le secteur industriel comme le génie civile, l’ingénierie logicielle et de la conception comme celles proposées par l’Institut Mines-Télécoms que vous pouvez consulter sur le site alternance.imt.fr.
LES GRANDS RECRUTEURS EN ALTERNANCE
Le recrutement d’alternants est devenue monnaie courante dans différents secteurs, notamment les banques, les assurances, les cabinets d’audit et de conseil, les SSII (ou ESN), le commerce, la distribution et les services. Le Crédit Agricole, la Banque Postale, AKKA Technologies, GDF, Casino et Orange sont à la tête des entreprises qui recrutent le plus d’alternants.
DES AIDES ET INCITATIONS D’EMBAUCHE PAR POLE EMPLOI
Afin d’inciter les entreprises à recruter plus d’alternants, plusieurs aides sont mises en place. On parle par exemple de l’exonération de certaines cotisations patronales, de l’absence de prise en compte du salarié dans l’effectif social et d’une dispense de la prime de précarité à l’issue du contrat.